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Les larmes

Qu'est-ce que les larmes ?

Les larmes sont composées de 3 couches, appelées film lacrymal :

 

1. COUCHE LIPIDIQUE (HUILE)

Cette couche d’huile limite l’évaporation des larmes, lubrifie, facilite les clignements, maintient les larmes en place et améliore la vision. Elle est produite par les glandes de Meibomius qui sont dans les paupières inférieures et supérieures.

 

2. COUCHE AQUEUSE (EAU)

Cette couche aqueuse est composée à 98% d’eau, ainsi que de nutriments et de protéines. Cette couche représente 90% du volume des larmes. Elle hydrate (apporte de l’eau) et nourrit la cornée. Elle est protégée par la couche d’huile pour éviter son évaporation. Elle est produite par la glande lacrymale qui est située dans la paupière supérieure.

 

3. COUCHE MUCINIQUE (COLLE)

Cette couche mucinique est composée de mucines formant un gel. Les mucines sont hydrophiles et permettent de fixer fermement la larme sur la cornée et la conjonctive. Elle permet également l’étalement uniforme de la couche aqueuse sur la surface de la cornée. Elle est produite par les cellules à mucus de la conjonctive.

 

Comment fonctionnent les larmes ?

Les larmes sont sécrétées par les glandes situées à l’intérieur des paupières et de la conjonctive. 

La sécrétion normale des larmes est d’environ 1 à 2 ml par min.

Les larmes sont sécrétées de 2 façons :

  • La sécrétion basale s’effectue par les clignements : la pression du clignement stimule les glandes situées à l’intérieur des paupières et de la conjonctive. 
  • La sécrétion réflexe s’effectue lorsqu’il y a des facteurs psychologiques (ex : émotions) ou la présence d’irritants (ex : poussière).

Les larmes s’étalent par l’action des clignements des paupières formant ainsi le film lacrymal. La fréquence normale des clignements est d’un clignement toutes les 3 à 6 secondes.

Les larmes sont ensuite éliminées de 2 façons :

  • Par évaporation (représente 70% de l’élimination) :
    • Quand les clignements sont moins fréquents
    • Quand le film lacrymal est exposé à l’air
    • Limitée par la couche lipidique
  • Par les voies lacrymales (représente 30% de l’élimination) :
    • Par les conduits lacrymaux
    • Grâce aux clignements
 

A quoi servent les larmes ?

Les larmes ont un rôle essentiel pour la cornée. Elles ont 3 principaux objectifs :

  1. Protection :
    • Nettoie la surface de l’œil
    • Lubrifie pour un mouvement plus facile de la paupière
    • Hydrate et protège la cornée (eau, anticorps, système de compléments…)
  2. Nutrition :
    • Apporte oxygénation et nutriments
  3. Optique :
    • Lisse la surface de la cornée
    • Conserve les propriétés de réfraction pour une vision optimale
 

A quoi servent les paupières ?

Les paupières ont 2 fonctions principales :

  1. Protection : éviter les blessures sur la surface oculaire
  2. Maintien du film lacrymal : sécréter, distribuer et drainer les larmes

Le clignement a plusieurs fonctions essentielles :

  1. Garantit une répartition uniforme des larmes sur la cornée
  2. Protège contre les corps étrangers, élimine les corps irritants

La fréquence normale de clignement est de 10 à 20 fois par minute, soit un clignement toutes les 3 à 6 secondes.

 

Sécheresse oculaire

Qu'est-ce que la sécheresse oculaire ?

La sécheresse oculaire est un des motifs de consultation le plus répandu après l’acuité visuelle. Cette pathologie très fréquente touche la surface de l’œil et les paupières. On distingue plusieurs formes de sécheresse oculaire :

  1. Sécheresse évaporative, appelée aussi sécheresse par Dysfonctionnement des Glandes de Meibomius (DGM) : la couche lipidique est insuffisante pour limiter l’évaporation des larmes (eau)
  2. Sécheresse par déficience aqueuse : production insuffisante des larmes (couche aqueuse)
  3. Sécheresse mixte : sécheresse évaporative et déficience aqueuse

La forme la plus fréquente est la sécheresse oculaire évaporative par dysfonctionnement des Glandes de Meibomius (> 80% des cas).

 

Comment se traduisent ces types de sécheresse oculaire ?

Les types de sécheresse peuvent se traduire par :

  • Une évaporation anormale des larmes par manque de lipides (huile)
  • Une insuffisance de production des larmes, par manque d’eau dans les larmes
  • Une composition déséquilibrée des larmes
  • Des clignements incomplets et baisse de la fréquence
  • Une inflammation des paupières

Qu’est-ce que la sécheresse oculaire évaporative par Dysfonctionnement des Glandes de Meibomius (DGM) ?

Les glandes de Meibomius sont de petites glandes situées dans les paupières inférieures et supérieures qui sécrètent la couche lipidique des larmes. La sécheresse oculaire par DGM est la forme la plus fréquente et se traduit par :

  • Diminution de la production des lipides (huile)
  • Mauvaise qualité de l’huile qui se durcit et crée des bouchons empêchant l’huile de s’extraire des glandes de Meibomius
  • Obstruction et atrophie des glandes de Meibomius
  • L’amincissement de la couche lipidique va donc entrainer une évaporation excessive de la couche aqueuse (eau)
 

Est-ce que la sécheresse oculaire touche tout le monde ?

Le plus souvent, ce phénomène d’yeux secs est lié au vieillissement. Ces dernières années, les cas de sécheresse oculaire ont nettement augmenté, face à la détérioration de nos conditions de vie (pollution, climatisation, usage excessif des écrans etc.). 

Aujourd’hui, près d’un tiers de la population adulte est concerné, ainsi que les enfants. 

 

Une étude de marché a été conduite en France en février 2020 par la société Galliléo, en partenariat avec Quantel Medical, auprès de 400 patients atteints de sécheresse oculaire : cette étude démontre que toutes les tranches d’âges sont concernées par cette pathologie d’œil sec.

Parmi les personnes interrogées et atteintes de sécheresse oculaire :
Sexe : 50% de femmes et 50% d’hommes
Age :

  • 47% âgés de 18 à 44 ans, et 53% âgés de 45 à 75 ans
  • 18-34 ans : 31%
  • 35-44 ans : 16%
  • 45-54 ans : 21%
  • 55-75 ans : 32%
  •  
 

Quelles sont les causes de la sécheresse oculaire ?

La sécheresse oculaire touche toutes les catégories de population et les causes sont nombreuses :

  • L’ÂGE : en vieillissant, les glandes lacrymales s’atrophient, ne produisent plus suffisamment de larmes ou fournissent des larmes de mauvaise qualité.
  • LES DÉSÉQUILIBRES HORMONAUX : les femmes sont plus sujettes à souffrir de sécheresse oculaire pendant une grossesse ou après la ménopause.
  • UN USAGE INTENSIF DES ÉCRANS : entraine une baisse de la fréquence des clignements complets. Devant un écran, les clignements sont 2 fois moins importants.
  • LA PRISE DE MÉDICAMENTS : certains médicaments sont susceptibles de causer de la sécheresse oculaire (antidépresseurs, analgésiques, somnifères, antihistaminiques, anti-acnéiques, anti-diarrhéiques, traitements hormonaux, conservateurs des collyres…).
  • LA CHIRURGIE OCULAIRE : la chirurgie de la cataracte ou réfractive (lasik) peut altérer la surface de l’œil et causer ou aggraver une sécheresse oculaire.
  • LES CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES : fumée, pollution, climatisation, sécheresse de l’air, exposition au soleil…peuvent aggraver la sécheresse oculaire
  • LE PORT DE LENTILLES : le port des lentilles de contact à long terme peut entrainer une sécheresse oculaire.
  • LES INFECTIONS DEMODEX : les infections Demodex (parasites dans les cils) peuvent être à l’origine de sécheresse oculaire.
  • INFLAMMATION : les maladies affectant l’inflammation des paupières (blépharite) comme la rosacée, la dermatite séborrhéique, le psoriasis, l’eczéma, les allergies oculaires peuvent être à l’origine de sécheresse oculaire.
  • MALADIES AUTO-IMMUNES : syndrome de Gougerot-Sjögren, la polyarthrite rhumatoïde, VIH, hépatite … sont susceptibles de causer de la sécheresse oculaire.
  • LE MAQUILLAGE EXCESSIF DES CILS : un maquillage excessif des cils et du bord des paupières augmente les chances d’avoir une sécheresse oculaire.
 
 

Quelles sont les symptômes de la sécheresse oculaire ?

Les symptômes liés à la sécheresse oculaire peuvent prendre plusieurs formes :

  • Sensation d’œil sec, picotements, démangeaisons, irritation, brûlures, grains de sable
  • Fatigue visuelle, vision brouillée
  • Sensibilité à la lumière, au vent ou à la fumée de tabac
  • Difficulté à ouvrir les yeux le matin (paupières collées)
  • Absence de larmes lors de l’épluchage d’oignon et lors de   situations émotionnelles
  • Larmoiement excessif par temps venteux ou froid, ou lecture…
  • Difficultés à porter des lentilles de contact
  • Maladies des paupières (chalazion, orgelet, blépharite, DGM, Demodex…)

La répercussion sur la vie quotidienne est souvent importante : diminution du temps de lecture, d’utilisation d’un ordinateur, difficultés à conduire, douleurs…
Mais la sécheresse oculaire peut être asymptomatique.

 

Diagnostic

Comment est diagnostiqué la sécheresse oculaire ?

1. Les tests conventionnels :

La sécheresse oculaire est une pathologie multifactorielle et son diagnostic peut comprendre différents examens, dont les tests conventionnels suivants :

  • Le questionnaire : de nombreux questionnaires existent pour évaluer la sévérité de la sécheresse oculaire et l’impact sur la qualité de vie du patient : DEQ-5 (Dry Eye Questionnaire), OSDI (Ocular Surface Disease Index), SPEED (Standard Patient Evaluation of Eye Dryness), etc.
  • Analyse clinique : il est important d’étudier l’aspect de la peau (rosacée, eczéma, psoriasis, dermite séborrhéique), l’anatomie des paupières, l’aspect des cils, la fréquence du clignement, etc.
  • Test de Schirmer : évalue la quantité de larmes dans l’œil avec une bandelette de papier buvard placée dans le cul-de-sac de la paupière inférieure. Il s’agit d’une méthode invasive, sans anesthésie locale. Le papier buvard va s’imbiber progressivement de larmes. Si l’œil ne produit pas assez de larmes, la bandelette aura moins de 10 mm d’humidification après 5 min. Ce test permet une analyse quantitative et mesure essentiellement les sécheresses par déficience aqueuse comme dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.
  • BUT (Break-Up Time) : ce test évalue la qualité et la stabilité du film lacrymal sur la cornée. Après instillation d’une goutte de fluorescéine, le patient ne doit pas cligner des yeux afin de mesurer le temps écoulé avant la rupture du film lacrymal, visible avec la fluorescéine. Ce test est positif si la larme se rompt avant 10s. Ce test oriente plutôt vers une anomalie de la couche lipidique lors d’une évaporation excessive des larmes.

 

2. Les nouveaux examens non contact :

Aujourd’hui, de plus en plus d’appareils d’imagerie aident à mieux diagnostiquer et à mieux cibler le traitement des patients. De nouveaux examens non contacts sont désormais disponibles pour évaluer la qualité et la quantité des larmes, ainsi que l’imagerie des glandes de Meibomius.

L’analyseur de surface oculaire LacryDiag permet de réaliser les examens suivants :

  • NIBUT (Non Invasive Break Up Time) : le temps de rupture d’un film lacrymal non invasif permet d’évaluer la stabilité des larmes sur la cornée. Après un clignement, cet examen évalue combien de temps la larme reste sur la cornée et à quel moment elle se rompt. Une larme stable doit avoir un NIBUT > à 10 secondes.
  • Interférométrie : examen visant à évaluer l’épaisseur de la couche lipidique. La couleur et la structure de la couche lipidique (des franges colorées ressemblant à une tache d’huile) permettent d’évaluer sa qualité et son épaisseur. Ce test est très utile pour diagnostiquer un dysfonctionnement des glandes de Meibomius.
  • Mesure de la hauteur du ménisque lacrymal : En mesurant la hauteur du ménisque lacrymal (larme sur le bord de la paupière), cet examen évalue la quantité d’eau dans les larmes. L’absence de ménisque des larmes est une indication de sécheresse oculaire. La hauteur normale du ménisque des larmes est > à 0,21 mm.
  • Meibographie : examen permettant d’obtenir rapidement une image globale de la forme des glandes de Meibomius. La meibographie permet d’évaluer la perte, l’atrophie et l’obstruction des glandes de Meibomius.
  • Analyse du clignement : examen permettant de quantifier le nombre de clignements et mettre en évidence les clignements incomplets. Ces clignements incomplets engendrent souvent un dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM), et donc une sécheresse oculaire évaporative dû à une faible couche lipidique (huile).
 

Est-ce que le diagnostic est long et douloureux ?

La sécheresse oculaire est une pathologie multifactorielle et son diagnostic peut comprendre différents examens. Certains examens peuvent être plus longs que d’autres. Mais en règle générale, chaque test s’effectue en moins de 5 min.

 

De nouveaux tests d’imagerie, indolores pour le patient, émergent permettant de compléter l’arsenal des outils de diagnostic de la sécheresse oculaire. Les tests sont non douloureux car, pour la plupart, ceux sont des examens non-contact avec la surface de l’œil et donc non-invasifs. 

 

Le test de Schirmer et l’examen BUT avec les gouttes de fluorescéine sont quant à eux des examens invasifs car ils vont nécessiter, soit de mettre un papier buvard au niveau de la conjonctive, soit une goutte de fluorescéine dans l’œil.

 
 

Traitement

Quels types de traitements existent pour la sécheresse oculaire ?

La sécheresse oculaire étant multifactorielle, son traitement est complexe et peut comprendre plusieurs traitements combinés :

  • Soin, hygiène, chauffage et massage des paupières
  • Des exercices de clignements des yeux
  • Des substituts de larmes
  • Des traitements anti-inflammatoires
  • Des bouchons lacrymaux
  • Des lentilles sclérales
  • Occlusion des points lacrymaux
  • Expression des glandes de Meibomius
  • Système de lumière intense pulsée (I.P.L.)
  • Etc.
 

Pourquoi un système I.P.L traite la sécheresse oculaire ?

Le système I.P.L. LacryStim (lumière intense pulsée) est un traitement de la sécheresse oculaire ayant plusieurs actions :

  • Stimulation et réactivation des glandes de Meibomius et des glandes lacrymales : la production de la larme est stimulée par le système nerveux, via le nerf parasympathique, qui est en lien avec la glande lacrymale et les glandes de Meibomius. La lumière intense pulsée stimule le nerf parasympathique, qui se situe sous la paupière inférieure, afin de réactiver le métabolisme des glandes
  • Diminution des lésions inflammatoires (rosacée et blépharite) : dans la rosacée de la peau, les vaisseaux sanguins anormaux provoquent une vasodilatation qui libère des agents inflammatoires (citokines) dans les larmes. La propagation de l’inflammation s’effectue jusqu’aux paupières, entrainant une inflammation des paupières (blépharite), et provoquant l’obstruction des glandes de Meibomius. La lumière intense pulsée coagule les petits vaisseaux de la peau (rosacée) et améliore indirectement l’inflammation des paupières (blépharite)

LacryStim est un système de Lumière Intense Pulsée (IPL) qui, grâce à ses caractéristiques techniques, offre une solution thérapeutique sûre, indolore, efficace et durable sur la majorité des types de peau.

 

Comment se déroule un traitement par système I.P.L LacryStim ?

Le traitement IPL à l’aide du LacryStim se déroule de la manière suivante :

  • 3 séances espacées de 7 à 15 jours
  • Une 4ème séance peut être préconisée
  • 1 séance d’entretien après plusieurs mois peut être conseillée
  • Séance rapide (moins de 10 min), indolore et sans anesthésie

Une séance à l’aide du LacryStim se déroule de la manière suivante :

  • Avant votre rendez-vous, nettoyez votre peau (sans crème ni maquillage, peau rasée pour les hommes)
  • Une fine couche de gel transparent est appliquée sur la zone de traitement
  • Equipez-vous des coques de protection fournies par votre médecin
  • 4 tirs sur la joue sont réalisés. Vous pouvez ressentir une légère chaleur et quelques picotements
  • Retirez les coques de protection. Votre peau sera nettoyée et une crème hydratante pourra être appliquée
 

Est-ce que de nouveaux traitements existent pour la sécheresse oculaire ?

De nouveaux traitements, indolores pour le patient, émergent permettant de compléter l’arsenal thérapeutique de la sécheresse oculaire.

La technologie de lumière intense pulsée (I.P.L.) fait partie des nouvelles technologies innovantes reconnues dans le rapport scientifique international du TFOS-DEWS II pour le traitement de la sécheresse oculaire.

 

Est-ce que le traitement par système I.P.L est douloureux ?

Le traitement par I.P.L est indolore, non douloureux et ne nécessite pas d’anesthésie. Lors de l’application des flashs lumineux sur la peau, une sensation de picotement et de chaleur peut être ressentie. 

Quels résultats peut-on espérer après un traitement I.P.L?

  • Amélioration de la qualité des larmes
  • Diminution des symptômes ressentis
  • Diminution de l’inflammation du visage, des paupières, et du Demodex (parasites dans les cils)
  • Amélioration durable se prolongeant sur plusieurs mois

Quels types de patients sont éligibles au traitement IPL ?

Le traitement IPL peut s’adresser aux patients ayant :

  • Un dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM) et des glandes lacrymales
  • Des lésions inflammatoires (rosacée et/ou blépharite)
  • Des difficultés dans l’observance des traitements
  • Des échecs avec les autres traitements
  • Une faible observance du massage

Rapprochez-vous de votre ophtalmologiste pour connaitre votre éligibilité au traitement.

 

Que faire soi-même en cas de sécheresse oculaire ou en prévention ?

Rendez vous ici pour plus d’informations !

Existe-t-il des traitements efficaces sur le long terme ?

La durée de l’efficacité des traitements peut être variable en fonction de plusieurs facteurs :

  • Le type de traitement prescrit : tous les traitements n’ont pas la même efficacité mais la combinaison des traitements peut permettre une efficacité sur le long terme
  • L’observance du patient dans le traitement prescrit : si le patient ne suit pas son traitement, l’efficacité sera moindre
  • Le type de la sécheresse oculaire et sa sévérité
  • Parfois la sécheresse oculaire peut être causée par une autre pathologie. Auquel cas il faudra traiter la source du problème et consulter un spécialiste : maladie auto-immune (ex : syndrome de Sjögren, polyarthrite rhumatoïde, hépatite…), la prise de médicaments (ex : médicament oral contre l’acné, contraceptifs oraux, diurétiques, neuroleptiques, conservateurs des collyres…), des lésions inflammatoires de la peau (ex : rosacée, blépharite, dermatite séborrhéique, psoriasis, …), etc
  • L’efficacité des traitements peut être optimisée lorsque ces traitements sont combinés à une hygiène quotidienne des paupières et à des gestes simples que vous pouvez effectuer vous-même (voir la réponse à la FAQ « Que faire soi-même en cas de sécheresse oculaire ou en prévention ? »).
    Chaque personne est différente et la pathologie varie d’un individu à un autre. Consultez un ophtalmologiste pour connaître le type de votre sécheresse oculaire et quels sont les traitements adaptés.

Bon à savoir

Pourquoi les clignements sont importants ?

Les paupières et l’action du clignement ont des fonctions essentielles : 

  • Le clignement des paupières a un rôle de protection contre les blessures et permet la sécrétion, l’étalement et le drainage des larmes.
  • L’action du clignement stimule les glandes dans vos paupières inférieures et supérieures qui produisent l’huile de vos larmes, garantit un étalement homogène des larmes sur la cornée et protège contre les corps étrangers.
  • Une fréquence normale des clignements est environ 15 clignements par minute, soit un clignement toutes les 4 secondes.

Quels sont les gestes à adopter lors d’un usage prolongé devant un écran ?

Voici quelques gestes simples à adopter lorsque vous travaillez devant un écran d’ordinateur ou que vous consultez un téléphone ou une tablette :

  • Lors du travail sur écran, faire des pauses d’au moins 5 minutes toutes les heures et regarder régulièrement au loin
  • Penser à cligner toutes les 4 à 6 secondes devant un écran, car bien souvent nous clignons 2 fois moins que la fréquence normale
  • Ne pas travailler devant un écran dans la pénombre ou avec trop de lumière, opter pour une lumière suffisante et homogène. La lumière naturelle est à privilégier. Placer toujours un petit éclairage derrière l’écran
  • Positionner l’écran de l’ordinateur plus bas que les yeux, pour éviter d’avoir les yeux orientés vers le haut et donc plus d’exposition à l’air
  • Opter pour un filtre sur l’écran d’ordinateur pour réduire l’impact de la lumière bleue
  • Limiter le temps devant les écrans

Quels aliments pour de bons yeux et pour limiter la sécheresse oculaire?

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